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Les autorités françaises, depuis plus de 55ans, n’ont jamais cru devoir commémorer, ni même évoquer le tragique massacre du 5 juillet 1962 à Oran.
Après plusieurs livres et bientôt un film documentaire à la télévision dont le mérite revient pour une bonne part à Georges-Marc Benamou, la question se pose désormais : ce silence d’Etat va-t-il être enfin brisé ?
Les consequences de ce massacre furent considérables. Nombreux furent les Oranais qui critiquèrent la passivité des troupes françaises. Leur chef le général Katz fut, à juste titre visé, car, il avait confirmé l’ordre de garder les troupes consignées ce jour là.
Les unités de la Force Locale ont fait leur travail sous la direction des lieutenants Khellif et Bechouche. Pour leur part , les ATO et des commandos de civils armés assassinèrent au Petit-Lac de très nombreux Pieds-Noirs enlevés. Les cadavres furent ensevelis à cet endroit. D’autres cadavres d’Européens furent retrouvés dans une fosse commune au cimetière de Tamasouët.
Les policiers algériens, dits ATO, intervinrent mais aux côtés des massacreurs. Ils furent les promoteurs des pires exactions ce jour là.
Plusieurs centaines de citoyens français furent massacrés le 5 juillet 1962 par des manifestants algériens célébrant l’indépendance du pays. Les quelques 18.000 militaires français encore présents dans la ville n’intervinrent pas ou du moins, très exceptionnellement.
Dans la revue Annales [1], Madame S. Thénault a publié une assez longue étude sur l’OAS. Elle examine notamment, à travers les archives du Tribunal de l’Ordre Public, siégeant à Tizi-Ouzou, la composition de certains commandos et leur action à Alger au second trimestre de 1962.
Elle a retenu plusieurs groupes de dossiers, à ses yeux emblématiques, et, elle analyse plus particulièrement le parcours de quatre jeunes hommes ayant participé aux activités de l’organisation clandestine. Compte tenu du titre, très globalisant, de son étude : L’OAS à Alger en 1962, on pouvait s’attendre à une analyse approfondie. Elle nous a paru sommaire, parcellaire. Voici pourquoi. Poursuivre la lecture de « L’OAS vue par Sylvie Thénault »
L’ouvrage peut être commandé à l’éditeur « Via Romana » : 5 rue du Maréchal Joffre, 78000 Versailles pour la modique somme de 18 euros + frais de port =20 euros.